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La phytoépuration ou l'épuration des eaux par les plantes...

  C'est une méthode naturelle de stabilisation des paramètres physico-chimiques de l'eau douce d'un bassin par épuration du milieu grâce à des plantes épuratrices. La phytoépuration consiste en un traitement des eaux usées de milieux aquatiques en utilisant des plantes macrophytes et des substrats macrophytiques, accueillant des microorganismes de phytostabilisation, recueillis dans des bassins peu profonds et artificiels. Celle-ci ne s'arrête pas à l'élimination des polluants mais élimine aussi les agents pathogènes, souvent par une technique de lagunage d'une zone humide.

  La phytoépuration reproduit le principe d'auto-épuration typique (naturel) des milieux aquatiques et des zones humides, tels que les marais.


  De nombreuses plantes aquatiques sont exploitées en phytoépuration : ce sont les plantes épuratrices. En plus de leur statut de plantes dépolluantes, elles sont persistantes (vivaces) et émergentes, elles vivent autour des berges, typiquement de marais ou plans d'eau avec des berges en pente douce. Ces plantes améliorent l'action des bactéries et de l'oxygène, l'oxydation biologique intervient et la matière organique régresse.

  On trouve ainsi des scirpes, dont le scirpe des marais, des papyracés, des joncs, des roseaux, des massettes, et même des iris jaunes dans les régions tempérées. Certains arbres, notamment les saules, peuvent convenir pour participer à la phytostabilisation et phytostimulation des abords du bassin artificiel. 

  Origine :
  L'étymologie du mot (phyto = plante) pourrait suggérer que les plantes sont les principaux acteurs du processus de purification, en réalité les plantes ont le rôle fondamental de créer un habitat propice à la croissance de la flore bactérienne, adhérente ou dispersée, qui est alors le véritable protagoniste de la purification biologique.

  Au niveau international, les stations de phytodépuration sont appelées zones humides construites et peuvent être utilisées ou comme traitement secondaire, c'est-à-dire comme un véritable processus de purification, en aval du traitement primaire ou comme traitements tertiaires en aval de stations d'épuration traditionnelles dont les effluents n'atteignent pas les limites imposées par la législation.

 
A Gaïa Luna, nous avons choisi pour les deux systèmes dépuratifs, les plantes suivantes :

 

~ Roseaux ( Phragmites communis ) ~
~ Scirpes ( Scirpus lacustris ) ~
~ Iris jaunes des marais ( Iris pseudo-acourus ) ~
~ Menthe aquatique ( Mentha aquatica ) ~
~ Nénuphars ( Nymphaea hybride ) ~

~ Papyrus ( Cyperus papyrus ) ~

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  Et pour l'agrément de ce jardin aquatique, nous avons ajouté :

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~ Le cresson des fontaines ( Nasturtium officinale ) ~

 

   Le bac terminal contient des poissons et le trop plein alimente le potager.

 

Atelier pour apprendre la théorie, ainsi que la mise en œuvre de la phytoépuration ici.

 

 

 

 

 

 

Nettoyage des filtres
 

   Une fois par an il faut dédoubler les plantes aquatiques qui se développent très rapidement. Tous les trois ans environ, il s'impose de vidanger les bacs, dédoubler les plantes, rajouter de la pouzzolane et ne laisser que sept plants par bac (moyenne préconisée pour une famille de 4/5 personnes).

 

Exemples de réalisations avec nos plantes
 
    Il est possible de prendre conseil auprès de nous, pour la réalisation de vos filtres en phytoépuration, des tranchées d'infiltration, des bassins et piscines naturelles... Voici des exemples de réalisation d'un bassin naturel avec nos plantes aquatiques.

 

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